Dans un petit village de pêcheurs des côtes normandes, Pauline Quenu, devenue orpheline, est recueillie par les Chanteau, auxquels elle se dévoue entièrement. Éprise de Lazare, le fils - double inquiet de l'écrivain -, elle se voue à son bonheur, malgré lui et au prix des plus grands sacrifices. Conçu par Zola comme une oeuvre « sur la douleur et la bonté », La d`oie de vivre, douzième volume des Rougon-Macquart, est un roman sur la mort, la disparition brutale des êtres ou l'étiolement de chaque jour. Marqué par un pessimisme à la Schopenhauer, c'est l'un des livres les plus personnels de l'écrivain.