Description :

Le dernier qui restera se tapera toutes les veuves : c’est ainsi que Cavanna intitula en 1983 sa chronique sur la disparition de son ami Reiser. De 1969 à 2013, notamment dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna écrivit plus de soixante textes pour évoquer le décès de maintes célébrités (De Gaulle, Mesrine, Mitterrand, Lady Di…), de personnalités de la culture et des sciences (Brassens, Sartre, Monod, Polac…), d’artistes et amis (Coluche, Doisneau, Choron, Topor…), mais aussi d’anonymes (le clochard Neuneuil) ou d’animaux qu’il chérissait, tels les orangs-outans du jardin des Plantes.

Révolté toute sa vie contre l’idée même de la mort, Cavanna signe ses « nécrologies » d’une plume caustique et irrévérencieuse, comme autant de prétextes à méditer sur l’illusion de la puissance, l’absurdité de la vie et la connerie humaine, avec une lucidité radicale, parfois bouleversante. Parcourant près de cinquante ans d’histoire, cette anthologie originale fait résonner avec une puissance poignante la voix et le style de Cavanna.

Préface de Delfeil de Ton.



Issu d’une famille franco-italienne de Nogent-sur-Marne, François Cavanna (1923-2014) débute comme dessinateur humoristique à l’orée des années 1950, après avoir connu la désolation de la Seconde Guerre mondiale. Avec le futur Professeur Choron, il lance en 1960 le sulfureux mensuel d’humour « bête et méchant » Hara-Kiri, s’entourant d’une équipe de talentueux artistes (Fred, Reiser, Cabu, Gébé, Topor, Wolinski…). Sa version hebdomadaire, L’Hebdo Hara-Kiri, interdite en 1970, donnera naissance à Charlie hebdo.

Devenu le principal chroniqueur de ces journaux, il se révèle au grand public comme un écrivain majeur avec ses récits autobiographiques Les Ritals (1978) et Les Russkoffs (1979, prix Interallié), cycle conclu avec le posthume Crève, Ducon ! (2020). Il signera au total plus de soixante livres, aussi percutant dans le texte d’humour (L’Aurore de l’humanité), le roman historique (Les Fosses carolines) et l’essai (Lettre ouverte aux culs-bénits).

Son humanisme et son rationalisme, sa verve et son humour, sa lucidité et ses « coups de sang » (en faveur du pacifisme, de la laïcité, de l’écologie et de la défense des animaux…), enfin sa lutte incessante contre la bêtise auront marqué plusieurs générations de lecteurs.




4e de couverture :

Le dernier qui restera se tapera toutes les veuves : c’est ainsi que Cavanna intitula en 1983 sa chronique sur la disparition de son ami Reiser. De 1969 à 2013, notamment dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna écrivit plus de soixante textes pour évoquer le décès de maintes célébrités (De Gaulle, Mesrine, Mitterrand, Lady Di…), de personnalités de la culture et des sciences (Brassens, Sartre, Monod, Polac…), d’artistes et amis (Coluche, Doisneau, Choron, Topor…), mais aussi d’anonymes (le clochard Neuneuil) ou d’animaux qu’il chérissait, tels les orangs-outans du jardin des Plantes.

Révolté toute sa vie contre l’idée même de la mort, Cavanna signe ses « nécrologies » d’une plume caustique et irrévérencieuse, comme autant de prétextes à méditer sur l’illusion de la puissance, l’absurdité de la vie et la connerie humaine, avec une lucidité radicale, parfois bouleversante. Parcourant près de cinquante ans d’histoire, cette anthologie originale fait résonner avec une puissance poignante la voix et le style de Cavanna.

Préface de Delfeil de Ton.



Issu d’une famille franco-italienne de Nogent-sur-Marne, François Cavanna (1923-2014) débute comme dessinateur humoristique à l’orée des années 1950, après avoir connu la désolation de la Seconde Guerre mondiale. Avec le futur Professeur Choron, il lance en 1960 le sulfureux mensuel d’humour « bête et méchant » Hara-Kiri, s’entourant d’une équipe de talentueux artistes (Fred, Reiser, Cabu, Gébé, Topor, Wolinski…). Sa version hebdomadaire, L’Hebdo Hara-Kiri, interdite en 1970, donnera naissance à Charlie hebdo.

Devenu le principal chroniqueur de ces journaux, il se révèle au grand public comme un écrivain majeur avec ses récits autobiographiques Les Ritals (1978) et Les Russkoffs (1979, prix Interallié), cycle conclu avec le posthume Crève, Ducon ! (2020). Il signera au total plus de soixante livres, aussi percutant dans le texte d’humour (L’Aurore de l’humanité), le roman historique (Les Fosses carolines) et l’essai (Lettre ouverte aux culs-bénits).

Son humanisme et son rationalisme, sa verve et son humour, sa lucidité et ses « coups de sang » (en faveur du pacifisme, de la laïcité, de l’écologie et de la défense des animaux…), enfin sa lutte incessante contre la bêtise auront marqué plusieurs générations de lecteurs.