"Les apologues que Potocki a inclu dans ses relations de voyages vivent d'une vie autonome; ce sont des petits bijoux littéraires introduits par l'artifice traditionnel d'une réunion où un conteur s'adresse à ses interlocuteurs. Ces contes, dans leur vivacité et leur élégance, dans leur discrétion raffinée qui tend à" s'épancher plutôt que se répandre ", nous offrent, mieux encore que le voyage, un avant-goût du Manuscrit trouvé à Saragosse. Les belles ensorceleuses sont déjà bien proches des deux sœurs qui obsèdent Van Worden. Il règne ici une morale et une analyse du plaisir fondées, encore une fois, sur l'ambiguïté." (Daniel Beauvois)