Préface de François Delpla Juin 1940. Les Allemands prennent possession de Paris, réquisitionnent les hôtels, investissent les terrasses. Qui sont ces occupants qui répriment, raflent, déportent ? Et qui se flattent de littérature, de peinture, d'opéra ? Pourquoi échapperont-ils au jugement de l'histoire ? La vérité sur un grand trucage intellectuel. Quatre-vingts ans après la Libération, la fable perdure.
La Wehrmacht ne s'occupait pas des basses besognes. Tous les officiers n'étaient pas nazis. Certains étaient des opposants passifs. Quelques-uns des amoureux et des protecteurs de la Capitale. Autant d'idées reçues qui ont la vie dure. Autant de contrevérités qui sont ici infirmées. Pierre Abou fait parler des archives inédites et dévoile la face cachée d'un mythe pseudo-intellectuel. C'est la lourde machine du commandement militaire allemand en France qui est ici décryptée.
Les responsabilités dans le crime d'esthètes présumés tels Werner Best, Hans Speidel ou Ernst Jünger qui sont ici prouvées. Leur rôle dans la répression et l'organisation des premières rafles qui est ici révélé. Un récit captivant. Un ouvrage iconoclaste. La vérité sur la barbarie. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'université Paris I, Pierre Abou a notamment publié Les bâtisseurs (1773-1815) et Les joyaux de la couronne.