Antiochus aime Bérénice, Bérénice aime Titus, Titus aime Bérénice... Amour sans espoir pour Antiochus, amour très contrarié pour Titus et Bérénice, car la loi romaine interdit à l'empereur d'épouser une reine étrangère. Tragédie? Certainement pas puisque nos héros vont préférer à la mort une solution plus humaine, à la fois courtoise et exemplaire. Mélodrame? Alors, vive le mélodrame puisque même le plus ardent détracteur de Bérénice, l'abbé de Villars, a pu écrire: «... j'ai vu la comédie, je l'ai trouvée fort affligeante, et j'y ai pleuré comme un ignorant. » Drame de la rupture, où les héros décident héroïquement de trouver des charmes à leur douleur. En somme, une tragédie qui finit bien.