Résumé :

Jongleur de mots et de mélodies, Serge Gainsbourg a laissé son empreinte dans de nombreux quartiers de Paris. Près de trente ans après sa mort, la rue de Verneuil – musée endormi où rien n'a bougé – reste indissociable de son nom. Comme sa générosité légendaire perdure dans la mémoire des chauffeurs de taxi, des éboueurs, des policiers, des pompiers, des portiers d'hôtels et des serveurs. L'enfance de Lucien Ginsburg se déroule rue Chaptal, dans le 9e arrondissement.
Plus tard, le jeune homme découvrira la rive gauche. Epousant ou précédant toutes les mutations musicales – chanson rive gauche, jazz, yéyé, pop, reggae, punk, funk... –, le chanteur en suit la géographie : Milord l'Arsouille et Trois Baudets, Mars Club et Calavados, Bus Palladium, Palace, Casino de Paris, Zénith... Le Paris de Serge Gainsbourg est nocturne. Du début des années 1960 à la fin des années 1990, aucune boîte, aucun restaurant, aucun bar ne lui est étranger.
De Castel à l'Elysée-Matignon, du Bus au Gibus, de l'Alcazar au Palace et aux Bains, Gainsbourg a été de toutes les tribus. Prince des poètes, il fut aussi le prince de la nuit parisienne.