Michel Setboun connaît bien New York. Arpentés si souvent, ses rues, ses toits, ses ponts. Photographiés si souvent, ses murs, ses gratte-ciels, ses habitants. L'appareil au poing, il saisit sans relâche sa verticalité, ses reflets, ses correspondances... Mais un jour, il décide de revisiter ses propres images. On pourrait même dire de les réécrire. En jouant sur des interventions graphiques, sur le dessin, sur la couleur, il quitte le monde de la photographie au sens strict pour pénétrer celui de la bande dessinée et de l'imaginaire.
Chemin faisant, il révèle un autre visage de New York, entre réalité et fiction. Il a longtemps cherché un nom pour baptiser ses "objets photographiques non identifies", alors qu'il suffisait d'insérer un trait d'union entre "photo" et "graphie".