Le général de Gaulle déclare à Marie Noël : "Vos Chants d'arrière-saison, ils m'ont accompagné, touché aux larmes, ennobli au long de ce dimanche". A l'occasion d'une rencontre avec De Gaulle, Marie Noël s'enthousiasme littéralement : "Général, en vous voyant je crois voir la France". Ces larmes versées par Charles de Gaulle lorsqu'il lit les poèmes de Marie Noël, et l'admiration transcendante que la poétesse témoigne personnellement au Chef de l'Etat, ce sont deux flammes d'une indicible amitié.
Une amitié emblématique d'un attachement réciproque très profond. Une chose, unique et fascinante, dans cette relation entre le géant de l'Histoire et la poétesse, est la similitude de leur itinérance philosophique et spirituelle, c'est l'analogie de leur questionnement existentiel à l'égard du mystère de la solitude. Une solitude qui est, chez l'un comme chez l'autre, tantôt une grâce, tantôt une souffrance.
Au fil d'une réflexion approfondie, l'auteur nous fait découvrir d'une manière inédite et passionnante, des portraits surprenants de la poétesse et de l'homme du 18 juin.